À voir, à faire

Retrouvez les activités et les lieux historiques à découvrir à Ruffec.

Le cinéma

Le Family, cinéma associatif à Ruffec, vous accueille toute l’année dans ses deux salles de 181 et 88 places, équipées 3D active et son Dolby 5.1. Le Family est classé Art et Essai et labellisé jeune public. Il vous propose une programmation variée en lien avec les acteurs du Ruffécois, des ciné-débats, des conférences et des festivals thématiques. Les tarifs du cinéma sont adaptés à tous types de publics, avec des possibilités  d’abonnements. Chaque lundi, tarif réduit pour tous ! Un accueil convivial par les bénévoles vous est réservé !

Plus d’informations sur le cinéma : www.facebook.com/cinemafamilyruffec
05 45 30 34 93 / 06 74 37 20 25
contact@cinemafamily16.fr
5 Rue de plaisance – 16700 Ruffec

Le château, le moulin, les rues

Dans les vieux quartiers de la ville, vous pouvez découvrir de nombreuses traces de l’ancienne époque telles que :
Le château, au bord du Lien (Rue de Plaisance et Rue du Château) : corps de logis (privé) du XVIe siècle avec mâchicoulis et décor renaissance, construit sur les vestiges de l’ancien château de Ruffec.
L’ancien moulin à eau (Chemin de Tivoli), sur le Pont de Tivoli, en continuant sur la Rue de Plaisance après le Château.
Les venelles bordées de murs en pierres sèches comme au quartier de la Chaîne (Rue de la Chaîne)
Des maisons à pans de bois (Rue François Albert) ou des éléments de maison à pans de bois (Rue de la Chaîne, en hauteur).
Durant votre promenade, observez bien certaines façades de maisons ou murs qui contiennent parfois de jolis détails. Bien souvent, il faut lever la tête pour les observer (Rue du Dr Roux, Place des Martyrs de l’Occupation, Rue François Albert).

Jardins publics

Ruffec est une ville où la végétation tient une place importante.
Labellisée Terre Saine et engagée depuis de nombreuses années dans le respect de l’environnement, la ville tient à gérer écologiquement ses espaces verts pour le bien de la biodiversité, des habitants et des promeneurs.
Prenez le temps de vous balader dans la ville et ses espaces verts.

Le Jardin des Arts – Rue de la Chaîne
Réaménagé en 2022, le Jardin des Arts vous invite à découvrir un espace floral et arboré qui propose, au gré de ses allées, diverses œuvres d’art. Situé dans le quartier historique de la Chaîne, à deux pas de la mairie, il offre une vue imprenable sur le château du quartier de Plaisance. Un lieu inéluctable pour les piétons entre la partie basse et la partie haute de la ville.

Le Jardin Vert – Place du Jumelage
Situé au Centre-Ville, il est le théâtre d’animations, mais aussi lieu de repos. Se situant à proximité de la médiathèque, ses bancs vous invitent à la lecture.

L’arboretum – Chemin des Vallées ou Rue de Waldsee
Aménagé en 1991, l’Arboretum, est aussi appelé « Bois de l’Europe ». Avec ses 15 500 m², il est le plus grand parc de Ruffec. Vous y découvrirez une centaine d’essences d’arbres comme le Pinus Sylvestris, le Platanus Acerifolia ou le Ginko Biloba.

Champ de Tivoli – Chemin de Tivoli
Au bord du Lien, depuis la Rue de Plaisance, après l’ancien lavoir, traversez le Pont de Tivoli sur la droite. À partir de l’ancien moulin à eau à gauche du pont, vous entrez dans le quartier Tivoli. Continuez sur votre gauche, et découvrez le Champ de Tivoli avec son labyrinthe végétal.
Bordé par le Lien, ce lieu propose un espace de détente pour profiter de la biodiversité créée par le cours d’eau et favorisée par une gestion écologique.
Si vous souhaitez prolonger votre balade, empruntez le Chemin de Tallujeau (route non goudronnée), jusqu’au verger et rucher de la commune.
Vous pouvez poursuivre sur un chemin de randonnée agrémenté d’un parcours santé qui conduit jusqu’au bord de la Charente à Rejallant.

Église Saint-André

L’église Romane du XIIᵉ siècle (Rue Saint-André), dont les travaux auraient commencé en 1111, et seraient terminés en 1215, est un prieuré de l’abbaye bénédictine de Nanteuil-en-Vallée dès son origine. Elle se situait dans l’ancien diocèse de Poitiers.
De cette époque, il ne reste que la façade occidentale, classée Monument Historique en 1903, et la façade du bras sud du transept.
Beaucoup de zones d’ombre subsistent sur son histoire : ravagée par un incendie en 1415, l’église connut plusieurs campagnes de reconstruction au cours des XVᵉ, XVIᵉ et XVIIᵉ siècles.
À l’époque romane, on imagine une église avec un plan en croix latine. De nos jours, les bras du transept ne sont plus saillants, car ils ont été englobés lors des agrandissements postérieurs de la nef. Le bras nord du transept semble avoir conservé sa voûte romane en plein cintre. De ce décor, on peut remarquer la présence de statues en ronde bosse, dont une seule conserve aujourd’hui sa tête. A l’origine, l’ensemble des arcades, au nombre de 12, étaient pourvues de statues représentant les apôtres. L’une d’entre elles conserve dans sa main gauche des clés, il s’agit très probablement de saint Pierre.
Au-dessus de la baie, le Christ en gloire est représenté dans sa mandorle, encadré par deux anges. Ce décor sculpté illustre l’Ascension du Christ et rappelle celui de la cathédrale d’Angoulême.
Le tympan historié sous l’arcade nord a fait l’objet de nombreuses interprétations. On y a vu successivement la représentation du tombeau du fondateur de l’église Saint-André, de Judith et Holopherne, d’un épisode de la vie Saint André et bien d’autres encore. Bien que très mutilé, on peut voir un personnage allongé sur son lit, sa tête reposant sur un coussin et, au second plan, on distingue un autre personnage debout qui semble tenir un tissu (drap ?) pour recouvrir le premier personnage.
Le programme de restauration de l’ensemble de l’édifice, entrepris en 2012 et achevé en 2022 par la mise en valeur de sa façade prestigieuse, lui a donné une nouvelle capacité à durer dans le temps tout en conservant son authenticité.

Source : Service patrimoine, Communauté de Communes Val de Charente

Chapelle Saint Blaise

La chapelle Saint-Blaise fut construite au XIIᵉ siècle sur la rive droite de la Péruse dans le faubourg du Pontreau (Rue du Pontreau).

Ancienne église prieurale dédiée à Saint-Benoît, elle fut fondée par l’abbaye de Nanteuil-en-Vallée et placée sous la protection du Castrum de Ruffec (lieu fortifié). Située à l’entrée est de la ville, à proximité d’un passage à gué, elle devait le contrôler. Bien qu’il n’y ait aucune mention historique dans les textes, certains auteurs ont attribué cette église à l’ordre militaire des Templiers.

Connue aujourd’hui sous la dédicace de Saint-Blaise, elle a changé de vocable au XVIᵉ siècle, lors de son rattachement à la paroisse de Saint-André.

En effet, à proximité de l’église Saint-Benoît, se situait l’ancienne aumônerie Saint-Blaise, destinée aux pauvres et aux malades, et servant d’étape aux pèlerins de Compostelle et marchands. Saint-Benoît devint, par la suite, la chapelle de l’aumônerie Saint-Blaise, d’où elle tire son nom actuel.

De simple plan rectangulaire et de proportions modestes, elle est aujourd’hui ruinée. Elle conserve encore le mur plat de son chevet composé d’un élégant triplet*. On devine aussi sur le mur du chœur à l’intérieur, le départ de la voûte en plein cintre qui devait couvrir l’ensemble de l’édifice. Subsistent encore des modillons sculptés.

Une fois désaffectée, elle devient une propriété privée et fut utilisée comme grange. Classée à l’inventaire des Monuments Historiques en 1973, la Commune de Ruffec l’acheta pour 1 franc symbolique en 1993 à une association qui en avait fait l’acquisition. Son état devenait déjà préoccupant, sa couverture était déjà absente. Afin de la préserver, plusieurs campagnes de consolidations ont vu le jour depuis.

*Au chevet plat de la chapelle, on remarque un ensemble de trois baies romanes en plein cintre, identiques. Elles forment, ce que l’on appelle un triplet. Cet élément architectural est trop souvent associé, sans preuve, à l’ordre des Templiers. En effet, le triplet est une forme récurrente dans toute l’architecture romane du XIIe siècle en Charente.

Source : Service patrimoine, Communauté de Communes Val de Charente

Statue de la Jeunesse

La statue « jeunesse » (Place Aristide Briand) a été attribuée par le Directeur des Travaux d’Art du Ministère de l’Instruction Publique des Beaux-Arts et des Cultes, le 22 septembre 1911, à titre de dépôt, à la ville de Ruffec sur demande du Maire Hyppolite LOTTE et de son conseil municipal, appuyée par Maurice RAYNAUD Député.

D’abord placée sur la Place d’Armes en mai 1912, elle se situe désormais sur la Place Aristide Briand.
Sculptée par Félix VOULOT, qui lui donna le nom d’« allégorie individuelle », elle fut offerte par la suite à la Ville.
La statue est réalisée en marbre de Carrare, ville alpine d’Italie centrale, un des marbres les plus prisés pour sa blancheur et son veinage peu marqué. Elle pèse 1,5 tonne.

Regardez ! Voyez les plis ciselés du drapé, les rosaces sculptées sur le haut des manches !

Lavoir

Le 4 juillet 1849, le conseil municipal et son maire, Jean Auguste Guichard estiment qu’un lavoir public est indispensable pour Ruffec. En effet, il n’existe que des lavoirs privés payants, ce qui est une charge pour la population la plus pauvre.

Après divers questionnements d’ordres techniques et financiers, le lavoir a finalement été construit en 1856 au bord du Lien. Il aurait servi aux lavandières ruffécoises jusqu’aux années 1950.

Source : D’après La naissance du Ruffec moderne, un siècle de chroniques ruffécoises (1835-1939) Tome 1 de Henri Gendreau et Michel Regeon

Marchés

Le marché a lieu tous les mercredis et samedis matin, de 7h à 13h, place des Martyrs de l’Occupation.
Vous y trouverez de nombreux produits de qualité et de saison : fruits et légumes, pain, poissons et fruits de mer, viande, charcuterie, miel, œufs, fromages, plats cuisinés et fleurs.
Vous êtes commerçants et vous souhaitez vous installer sur le marché du mercredi ou du samedi ? Écrivez un courrier à l’attention du maire de Ruffec à l’adresse suivante : Ville de Ruffec – Place d’Armes – 16700 RUFFEC.